Pourquoi suivre un accompagnement en groupe ?

Dans le travail d’accompagnement, je suis souvent confrontée à la demande des participant-e-s de venir seul. Cela m’étonne chaque fois.

Pourquoi ne pas partager le fardeau à plusieurs ?

Pourquoi se priver de l’aide et le soutien des autres ?

Car en tant qu’art-thérapeute je propose un cadre, des idées de créations, des outils, mais je ne partage pas ma vie, mes difficultés, mes solutions avec la personne en soin chez moi. Je ne serai pas une thérapeute adéquate dans ce cas-là.

Le groupe permet l’échange, les regards croisés, le soutien, les idées, les partage, les rires et les pleurs.

Le groupe contient ce qui est dit.

Le groupe supporte et porte chacun et tous.

Le groupe accueil.

Le groupe lui-même devient partie prenante du groupe.

Mais et le jugement ? Me direz-vous. C’est ce qui fait peur à chacun.

Mon travail, en tant qu’accompagnatrice, est de justement veiller à ce qu’il n’y ait pas de jugements, pas de réflexions sur ceci ou cela. Mon travail consiste à amener le groupe à être la meilleure partie de chacun-e, additionnée, pour en faire un trésor incroyable.

Comment ? J’ai des outils prévus à cet effet, comme un contrat, un cadre, et ma (mes) formation(s).

Alors, je vous le redemande, pourquoi se priver de ces richesses ? de ces regards bienveillants ? de ces outils proposés et échangés ? de ce soutien incroyable ?

Je suis persuadée, que le groupe nous porte et nous emmène beaucoup plus loin qu’un travail individuel, même si celui-ci reste essentiel dans certaines conditions.

 

Il y a beaucoup plus de place dans toutes ces mains, dans tous ces bras réunis, que dans les miens seuls.

 

J’aime le travail de groupe dans ce qu’il apporte d’inattendu et de bienveillant.

J’aime le travail de groupe dans ces différences qui sont des richesses.

J’aime le travail de groupe dans les points de vues qui deviennent des chances.

J’aime le travail individuel dans ce qu’il propose de plus fin, plus pointu, plus précis, quoique…

Pour vous essayer à cet accompagnement en groupe, je propose différents ateliers ou stages :

https://www.kintsugido.ch/art-therapie/le-kintsugido-la-voie-de-la-reparation/

https://www.kintsugido.ch/kintsugi/kokeshi-mon-amour-un-deuil-perinatal/

https://www.kintsugido.ch/art-therapie/atelier-la-marque-en-soie/

 

Venez !!!

Savez-vous qu’il y a un kintsugi traditionnel et un kintsugi « vite-fait mal fait » ?

Le kintsugi est une technique traditionnelle de réparation de la céramique avec de l’urushi (la sève d’un arbre) et de l’or.

C’est une réaction naturelle, enzymatique, qui a besoin d’air, d’humidité et de temps. Quand je dis « du temps » cela veut dire que parfois il faut plusieurs mois pour réparer et rendre belle la cicatrice.

A l’ère de la technologie, du tout rapidement, du DIY, est né le « kintsugi colle », c’est-à-dire, mettre de la colle à deux composants et y poser de l’or, de la poudre dorée ou tout autre poudre.

Certaines fois, de l’urushi est mis sur la colle avant l’or, cela plus. « vrai ».

Lors de la formation de juillet, vous apprendrez la technique traditionnelle, mais vous saurez aussi reconnaître le vrai du faux kintsugi.

Intéressé ? C’est ici !

A très vite !

Véronique