Ecrire un livre et le publier, c’est vraiment un combat, contre soi, son égo, ses idées, mais aussi pour défendre son point de vue face aux maisons d’éditions.
Telle une samouraï, une ona-bugeisha, je tombe et me relève. Je prends des coups, les digère et continue. J’entends bien ce qui m’est demandé, commandé parfois.
Je comprends bien la position de l’éditeur, et en même temps, je défends mes valeurs, mes envies, mes rêves.
C’est dur, mais cela forge ma résilience. Les doutes qui surviennent m’obligent à remettre en question ma position, mes idées et à les reprendre, les refaire miennes jusqu’à la prochaine tempête.
Le livre que j’écris n’est pas un roman, n’est pas un essai, n’est pas un recueil de nouvelles ni de poèmes. J’aimerai en faire un livre outil. Des pages que l’on s’approprie, sur lesquelles on écrit, on dessine et qui ont des taches de café ou de thé.
Ce ne sera pas un livre que l’on prête, mais un guide qui permet d’avancer, de chercher, de trouver le chemin de son intérieur et de s’y poser.
Puis d’y mettre de l’or.
C’est un livre-conte initiatique, avec une réflexion sur la symbolique du kintsugi, un partage de mes tempêtes et un espace pour respirer, souffler, s’amuser ou pleurer, mais vivre surtout.
Je me réjouis de vous le présenter…bientôt !
Véronique