La vie est difficile?

Onna-bugeisha

Oui, oui, pour moi aussi la vie est dure. Thérapeute ne veut pas dire hors de la réalité.

Entre les doutes (continuer l’art-thérapie ou arrêter ?), les difficultés de fins de mois (je vais travailler ailleurs pour gagner un peu d’argent) et le stress que cela engendre, j’ai moi aussi des nuits en papiers déchirés.

Et je ne lâcherai pas l’affaire !

Ces temps chaotiques, de remise en question, me permettent d’aller tout au fond du puits et de vérifier si c’est vraiment ça ma vie. « Ça » c’est l’indépendance, l’art-thérapie, le cabinet. Et la réponse est OUI ! Je fais tout mon possible pour continuer et proposer mes services. Car l’art-thérapie est un outil tellement incroyable, de mise en lumière, de temps de plaisir, de joie et de découverte, que OUI, je continue !!!

On me parle de ma mission de vie ; je la connais, c’est proposer des réparations à l’âme, au cœur, au corps et d’y déposer de l’or.

Ce temps et cet espace de rencontre entre soi et soi, avec un·e thérapeute est tellement important pour s’apprendre, se découvrir et faire de nos blessures une richesse, je l’ai expérimenté dans ma vie privée et professionnelle.

Un jour une amie m’a demandé:  » Et toi comment tu fais quand c’est rude? »

J’a réfléchis, et j’ai répondu:  » Je tricote, je crée, je fais de la cuisine. Cela me permet d’avoir quelque chose de concret de cette action, cela laisse de la place aux idées et aux rêves de venir à moi, et cela fait passer le temps avec des choses que j’aime. Je fais ma « thérapie » personnelle ».

Partager avec vous mes trucs et astuces, les outils que j’utilise, ce que je découvre et mon parcours est ma manière de vous accompagner.

Bien entendu, je n’ai pas toutes les réponses, je n’ai pas les solutions, et en même temps, ensemble c’est plus facile d’avancer dans le tunnel. J’ai ma lumière qui éclaire le chemin devant nos pieds et nous pouvons avancer ensemble. Voilà, c’est ça ma mission de vie, vous apporter ma lanterne quand la vôtre n’éclaire plus assez et avancer avec vous dans le passage. Parce que je sais qu’il y a une fin à cet espace sombre et noir. Je sais qu’il y aura à nouveau du soleil. Je sais qu’on en sortira. J’ai la confiance pour nous deux.

Alors, oui, le temps sont durs aussi pour moi, mais je continue !

Et vous ? Comment vivez-vous les temps de disette ?